Jacques LE NAY a demandé au Gouvernement si la France entendait intégrer la table des négociations sur le devenir de l’Afghanistan et a rappelé les conséquences lourdes que constituerait un retour des talibans au pouvoir pour la démocratie, les droits fondamentaux et les droits des femmes.
Clément BEAUNE, Secrétaire d’Etat chargé des affaires européennes, a souligné au nom du Ministre des Affaires étrangères, que la situation en Afghanistan est « extrêmement préoccupante ». Bien que le retrait américain ne soit pas remis en cause, sa date reste, elle, incertaine. La France, aux côtés des Américains, garde l’instauration d’un cessez-le-feu comme priorité vers une paix durable. La semaine dernière à l’OTAN, Jean-Yves LE DRIAN a rappelé que le retrait coordonné des troupes alliées ne pouvait se faire qu’après une amélioration claire de la situation politique et sécuritaire. Il a également échangé avec les parties afghanes et participé pour la France aux dialogues régionaux où il a rappelé le soutien de la France au processus de paix depuis maintenant dix ans. Le ministre a insisté pour que les discussions soient élargies, notamment à l’Union européenne, en rappelant que les Européens sont les principaux donateurs en Afghanistan et qu’ils fournissent la plupart du personnel de l’OTAN dans le pays.